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Ariane Moffatt – Trauma certifié or!

today21/04/2011

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Pas de trauma possible au restaurant Robin des Bois lundi soir, juste une bonne dose de bonheur et de fierté. Ariane Moffatt avait toutes les raisons d’y festoyer: le projet de relectures de pièces de grands artistes tels que Pink Floyd, Bob Dylan et Tom Waits pour le compte de la série télévisée Trauma, initiée par Fabienne Larouche et auquel elle a prêté sa voix, s’est muté en un album compilation paru en novembre et est à présent certifié or. Dans l’esprit intimiste de l’opus, elle a livré en toute convivialité, devant amis, médias et habitués de la place, quelques titres de Trauma – Chansons de la série tv. Entourée d’un quatuor à cordes, d’une choriste et de son fidèle acolyte des dix dernières années, Joseph Marchand, elle a poussé la note en mode éthéré pour le compte, notamment, de Be My Baby de The Ronettes, Everybody Hurts de R.E.M. et In My Secret Life de Leonard Cohen. «C’est tellement un projet inusité. Il est arrivé vite dans ma vie et il a coulé de soi», a confié Ariane, qui a eu carte blanche de Fabienne Larouche. L’auteure de la série Trauma, qui nourrit une belle admiration pour l’artiste, a d’ailleurs accueilli avec joie ce «beau grand cadeau. C’est probablement le seul disque d’or que j’aurai dans ma vie. Cet album-là a été un des succès de la série. Bravo à Ariane pour son grand talent. Je l’écoute toujours avec grand plaisir.» Si elle a par le passé déjà reçu l’honneur or pour ses créations originales, Ariane admet que l’émotion est quelque peu différente pour un opus de relectures, mais non moins flatteuse. «Ce n’est pas gratuit, parce qu’on s’est vraiment donnés, mais ce n’est pas le même investissement que pour un album original. Ça ne représente pas la même chose dans ma vie au point de vue créatif. Les chansons étaient là sur un plateau d’argent. C’était facile de s’y abandonner. Je ne pense pas avoir déjà eu autant de fun dans un studio. C’est un album qui n’a pas trop fait mal», a-t-elle mentionné dans un rire. Peu de questionnements existentiels donc, et de surcroît une belle liberté: «on se pose moins de questions parce que ces chansons ont déjà fait leurs preuves. On est libre de les relire et de les personnaliser pour que les gens les réentendent différemment.» Ariane a également fait fi des rares critiques concernant le caractère unilingue anglophone de l’album. «Je reste une artiste francophone francophile, mais pourquoi pas faire de petits sauts du genre dans d’autres univers? On a le droit de s’abandonner à ce plaisir-là. Ça m’a fait du bien.» Et ça a surtout nourri l’interprète en elle. « Quand tu es auteur-compositeur, tu laisses parfois de côté l’interprète. À travers un projet comme celui-là, tu as un regard distancé sur les pièces qui te permettent justement de mettre l’accent sur l’interprétation. » Un apport substantiel à son art qui teintera sans contredit son quatrième album original, pour lequel aucune date de sortie n’a toutefois encore été fixée. Marie-France Pellerin (extrait du site Web le journal de montreal.canoe.ca) ]]>

Écrit par: Jean-Claude

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