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Coeur de pirate se lance à l'abordage de la France.

today13/05/2009 9

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Coeur de Pirate a entrepris mercredi soir une série de quatre concerts à la Boule noire, une petite salle d’une centaine de places du quartier Pigalle, à Paris.

Photo: Érick Labbé, Le Soleil

Un duo sur disque et sur scène avec la révélation française Julien Doré, un énorme buzz sur internet et deux pleines pages dithyrambiques dans l’influent magazine Les Inrockuptibles : le moins qu’on puisse dire, c’est que la carrière française de Coeur de pirate commence très bien.

 

La Québécoise de 19 ans (de son vrai nom Béatrice Martin) a entrepris mercredi soir une série de quatre concerts à la Boule noire, une petite salle d’une centaine de places du quartier Pigalle, consacrée à la nouvelle scène rock ou alternative. Les quatre spectacles affichent complets, ce qui confirme l’intérêt que Coeur de pirate suscite en France. «C’est une étape importante dans ma vie», a reconnu entre deux chansons la blonde jeune femme, qui s’accompagne elle-même au piano, secondée par un excellent guitariste. Tatouée jusqu’au cou, marquée, dit-on, par une adolescence tourmentée, la Montréalaise a de quoi séduire. Les Inrocks, qui font figure de fans inconditionnels, en sont d’ailleurs convaincus: «Le Québec a fondu, la France va s’enflammer» pour cette «corsaire sentimentale», a titré l’hebdomadaire culturel.

 

Le magazine, qui a publié cette semaine un portrait particulièrement enthousiaste, ne tarit pas d’éloges pour Coeur de pirate. «Coeur de pirate fascine, écrit-il, parce que Béatrice Martin est un songwriter formidable et un personnage complexe, ambivalent», dont le premier album «sous ses airs naïfs, cache des trésors venimeux». Ce sont ces mêmes Inrocks qui avaient attiré l’attention sur Coeur de pirate, après les dernières FrancoFolies de Montréal, en prenant le soin de renvoyer les lecteurs sur le «Myspace» de la Québécoise. La réaction des maisons de disques françaises ne s’était pas fait attendre. «Elles nous ont toutes appelés», raconte le producteur Eli Bissonnette. C’est finalement Barclay (groupe Universal) qui a emporté la mise. Ensuite, les événements se sont précipités, sur internet, d’abord, où la rumeur n’a fait qu’enfler ces dernières semaines. Elle a gagné la Belgique, où le premier album de Coeur de Pirate s’est classé au premier rang du palmarès iTunes des ventes en ligne, puis la France, où il est monté jusqu’à la troisième place. Le «vrai» disque est dans les bacs depuis lundi. Ces premiers succès ont abouti à une première tournée de promotion d’une demi-douzaine de dates. Cette tournée a notamment conduit Coeur de pirate à l’Olympia, en première partie de Julien Doré et d’Arthur H, mais aussi au Printemps de Bourges et à Bruxelles, où la chanteuse a dû déménager, à la dernière minute, dans une salle de 600 places pour répondre la demande. «En Belgique, le buzz est encore plus phénoménal», explique un responsable de Barclay. Après la Boule noire, Coeur de pirate rentre au Québec, mais elle reviendra faire plusieurs festivals français cet été, dont les FrancoFolies de La Rochelle en juillet, avant d’entreprendre à l’automne une vraie tournée, qui la mènera à la Cigale de Paris le 6 octobre. «Tout ça, c’est presque fait tout seul», se réjouit Eli Bissonnette, qui sent désormais que «c’est bien parti». Au rythme où vont les choses, Coeur de pirate pourrait même aller très loin.   [caption id="attachment_1911" align="aligncenter" width="150" caption="Béatrice Martin."]Béatrice Martin.[/caption]
(extrait de Cyberpresse). ]]>

Écrit par: Jean-Claude

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