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Damien Robitaille au Club Soda : surhomme autonome.

today21/11/2009 4

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James Brown franco-ontarien? Joe Dassin alternatif? Elvis à moustache? Paolo Noël intellectuel? Toutes ces comparaisons et quelques autres donneraient une idée de ce qu’a été le spectacle de Damien Robitaille hier soir, au Club Soda. Oh yeah. damien robitaille nov 2009_8674 C’est dans une salle bondée que Damien Robitaille a présenté un spectacle jouissif et étonnant à plus d’un titre. Quelque chose comme un spectacle qui partirait du pelvis pour mieux nourrir le cerveau – ou vice-versa: pensez funk, pensez années 70, pensez James Brown qui serait né à Lafontaine (Ontario), pendant toute une soirée où les spectateurs ont eu le sourire étampé dans la face d’un bout à l’autre – barmen compris! damien robitaille nov 2009_8688 S’appuyant sur une mise en scène extrêmement efficace signée Pierre-Yves Bernard (auteur de Minuit le soir, Dans une galaxie près de chez vous) et soutenu par de très chouettes éclairages de Richard Lafortune, le jeune auteur-compositeur-guitariste-pianiste a en effet privilégié des orchestrations qui oscillaient entre années 60 et 70, joyeuses et dansantes au possible, tout en parlant d’espace, de temps, de quête spirituelle, d’existence, d’identité et, bien sûr, de l’éternel désir entre les hommes et les femmes! Tout ça en multipliant évidemment les références à la Bible et aux joies innommables du péché…damien robitaille nov 2009_8774  Pour ce spectacle à haute teneur énergétique, le séduisant Franco-Ontarien était entouré de huit très solides musiciens, dont trois cuivres qui se produisaient derrière des pupitres de big band arborant les initiales «DR» en paillettes! Car tout ce beau monde était en costume cravate chic dans la première partie et, dans la seconde, en costume rockabilly (pensez Brian Seitzer québécois…); Robitaille, lui, portait rien de moins qu’un «tuxedo», un noeud pap’, des boutons de manchette et même des bretelles («il se présente à vous nu fragile et nu sous son habit loué» a-t-il lancé dès le début du spectacle), qu’il a troqué pour une chemise rouge flamboyante et un gilet de soie noire, très Donald Lautrec du temps du Donald Lautrec Chaud! Sans aucun temps mort et avec un sens de l’interaction avec la foule peu commun, Robitaille a interprété quasi toutes les chansons de ses deux albums (si mon compte est bon, il en a fait 21 sur 26, plus une inédite, Tu n’es pas mienne) en réussissant à faire monter la température constamment: il a toujours maintenu le tempo tout en modulant ses effets en interprétant notamment Électrique, Mon nom, Voyeur planétaire, Mot de passe, Jésus nous a dit ou la très belle Un jour ton jour viendra en première partie, ou en deuxième partie pour Sexy Séparatiste (dans laquelle Damien «Brown» s’est déchaîné!), Ermite dans la ville, Mètres de mon être (avec les choristes-chanteuses Amylie et Gaële complètement délirantes), Casse-Tête (un petit moment disco, ça se prend toujours bien), Homme autonome (chanson-titre de son second album), la très populaire Porc-épic – sans oublier le solo de sax absolument «cheezy» dans Le touriste du temps et, en finale intime, Astronaute.  damien robitaille nov 2009_8741 Bref, tout ça pour dire que la soirée était franchement réussie, que le personnage de Robitaille assure comme une bête, qu’il est séduisant comme ce n’est pas permis, et qu’il sera non seulement en tournée dans tout le Québec, mais également en supplémentaire au Club Soda le 5 mars prochain (billets en vente dès ce matin, jeudi, 9 h). Oh yeah. Marie-Christine Blais La Presse (extrait de Cyberpresse)   Photos Matthieu Bichat www.flashquebec.info ]]>

Écrit par: Jean-Claude

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