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    Le Rock chez les Soviets.

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Le retour au bercail des Respectables.

today03/12/2010 8

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On the Rocks au Capitole, où ils joueront jusqu’au 31 décembre. D’autres groupes auraient mal supporté le vide de la piste de danse en début de concert et ils auraient supplié le public de venir danser, mais avec la confiance de ceux qui savent que la danse viendra si le show est bon, Les Respectables n’ont rien forcé et ont laissé les choses arriver. [caption id="attachment_5959" align="aligncenter" width="435" caption="Accompagnés de Steve Hill à la guitare (à gauche), Les Respectables ont donné hier le coup d'envoi hier soir à leur série de spectacles «On the Rocks» au Capitole, où ils joueront jusqu'au 31 décembre."][/caption]

À la sixième chanson, les fans ont commencé à se délier les jambes et ont donné un petit peu plus de souffle aux musiciens. Rien n’était gagné cependant, et ce, même s’il n’y a pas de ballades dans ce concert: que du rock, que du rythme, que de l’énergie. Accompagnés de Steve Hill à la guitare, Les Respectables ont commencé leur prestation avec Sweet Mama, la chanson titre de leur album anglais qui sera distribué mondialement en 2011. Ensuite, deux chansons de l’album Guacamolé, qu’ils ont lancé en septembre. Le groupe a enchaîné avec quelques souvenirs tirés de leur répertoire et des classiques empruntés aux Beatles, à Steppenwolf (Born to Be Wild) ou aux Rolling Stones. La première partie avait une bonne concentration de reggae, la seconde était plus rock’n’roll, plus proche de ce que le groupe a joué à ses débuts en 1991 dans les bars de la région de Québec. On ne peut pas être déçu avec Les Respectables: le chanteur Sébastien Plante occupe la scène avec aisance et générosité, et ses complices jouent avec aplomb. Sans dénaturer leurs chansons, ils en ont proposé des relectures dynamiques, comme ce fut le cas pour L’homme 7 Up, qui a gagné en puissance et en relief. Steve Hill apporte sa touche de virtuose comme on met du piment dans la sauce : juste assez pour relever le goût, mais heureusement jamais trop pour tuer le goût des autres ingrédients. Même si la recette avait bon goût, le public est resté assez tranquille. Le groupe s’est quand même donné généreusement au plaisir de la musique, mais ce n’est qu’en fin de prestation, avec Holà décadence et Amalgame, que la piste de danse s’est vraiment remplie et enflammée. La saison des partys du temps des Fêtes est encore jeune; il y aura sans doute des soirs plus décadents… Enfin, c’est à souhaiter! Valérie Lesage Le Soleil (extrait de Cynerpresse)
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Écrit par: Jean-Claude

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