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Zachary Richard joue du coude pour être reconnu aux États-Unis.

today11/02/2010 3

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(Québec) Un jour, un maître zen a dit à Zachary Richard : «Entre deux chemins, prends toujours le plus difficile». Le Louisianais a mis les enseignements en application lorsqu’il a lancé Last Kiss, l’an dernier : l’album marque son grand retour dans le showbiz états-unien à une période où l’industrie du disque bat de l’aile, tout comme la santé économique du pays. Zachary Richard2 «Ça se passe bien, mais on avait sous-estimé le défi que représente le développement d’un artiste qui a disparu de la circulation pendant 15 ans», admet Zachary Richard, en sirotant un thé vert. […] «Je n’ai pas tourné autant que j’aurais aimé, mais partout où l’on va, il y a la moitié des gens qui me disent “Où étais-tu pendant 15 ans?” et l’autre moitié qui nous découvre.» Impression de déjà-vu? La situation rappelle celle qu’a vécue le chanteur en 1996, lorsqu’il a lancé Cap enragé. On s’en souvient, la sortie du disque avait suivi une très longue absence de Zachary dans la Belle Province et nous avait présenté l’artiste sous un angle nouveau. Soudainement, il n’était plus celui qui mettait la fête dans la baraque avec des classiques festifs du répertoire cajun, mais un auteur-compositeur sensible, qui séduit en premier lieu avec ses pièces originales. Tout au long de notre entrevue, Zachary Richard insiste sur l’importance pour lui d’arriver avec une nouvelle image pour le marché américain. Visiblement, il veut que ses compatriotes l’apprécient, eux aussi, pour ses qualités de créateur.

 

«J’aime faire danser les gens, mais aussi réfléchir et faire ressentir des choses, explique-t-il. […] Si j’ai une ambition, ce n’est pas de vendre des millions d’albums, mais d’être reconnu comme un auteur-compositeur qui écrit de belles chansons. J’estime que j’ai une place à prendre, notamment parce que ma voix est unique en raison du fait que je suis un francophone de Louisiane.» Double vie La vie professionnelle de Zachary Richard est ponctuée d’heureux moments se doublant de sérieux casse-têtes. En s’étant amouraché de deux publics de langues différentes, sur deux territoires distincts, il a été en quelque sorte forcé de se consacrer uniquement à l’un ou l’autre au cours de sa carrière. Du coup, il est allé contre sa façon naturelle d’écrire et de composer : «Si je faisais mes albums chronologiquement, ils seraient tous bilingues, car il y a des périodes où j’écris plus dans une langue et des périodes où j’écris plus dans une autre», explique-t-il. Petits maux de tête aussi lorsque vient le temps des tournées : pour des questions d’immigration et de logistique, il est nettement plus simple d’avoir des musiciens québécois en territoire québécois et des Américains en territoire américain. Cela dit, les contraintes ont du bon puisque c’est en s’absentant des marchés qu’il a développés qu’il a pu revenir en force en mettant de l’avant d’autres facettes de son talent. Maintenant qu’il a renoué avec le Québec à titre d’auteur-compositeur-interprète, il ne semble plus près de s’éclipser : il sera en effet au Palais Montcalm vendredi, avec Simon Godin (guitares), Paul Picard (percussions) et Mario Légaré (basse). «Last Kiss sera le coeur du répertoire, mais il y aura aussi les incontournables, car j’ai un respect pour le public. Je ne vois pas ce que je fais comme l’adoration d’une vedette, je viens pour divertir, faire rire ou pleurer, pour toucher le public.» Nicolas Houle Le Soleil (extrait de Cyberpresse) ]]>

Écrit par: Jean-Claude

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