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Artistes

Claire Pelletier

today18/10/2006

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Claire Pelletier ou Claire la Sirène

Par sa mère et son père, Claire appartenait à cette noble race de musiciens raconteurs de ce comté que l’on nomme le Kamouraska. Dès la plus petite enfance, elle s’était abreuvée des bruits et murmures d’histoires, des airs d’accordéons et de pianos qui s’élevaient de la cuisine lorsque la visite s’ameutait pour partager rumeurs et chansons du coin, de la province. Très jeune, la petite Claire avait ouvert son esprit aux mystères des contes et légendes, à tout ce qui composait son histoire et celle des siens. Et allait bientôt ouvrir sa bouche pour en laisser s’échapper une merveilleuse épopée. La tête emplie des histoires du pays, de chansons traditionnelles et de quelques titres de Vigneault et Leclerc, Claire née Pelletier allait devenir Claire la Sirène, la fille à la voix bleu mer.

Avec l’arrivée des années peace, Claire avait mis la tête à la fenêtre du monde, respirant à grandes bouffées les influences musicales de partout, emplissant ses poumons de nouvelles chansons. Elle se trouvait en ce jour de l’an 1977 à Rimouski sur les planches du café « La Coudée » en qualité de chansonnière, mais aussi d’apprenti océanographe. Car c’est dans cette petite ville du nord que Claire étudiait mers et océans du monde et avait fait le souhait d’y naviguer un jour. Pourtant, lorsque les lumières s’éteignirent dans la petite salle du Cégep, la laissant seule devant ses quelques bonnes gens venus entendre sa voix qui, comme une voile de bateau, se hisse, se gonfle, se tend, se file et s’appuie sur le vent, la fille-femme se rendit à l’évidence… Ce sont les flots de la musique qui allaient l’emporter, elle, Claire la Sirène, aux quatre coins du globe.

Dans les cantons du Bas Saint-Laurent de la Gaspésie où elle faisait voguer sa voix sur les ondes radiophoniques, Claire fit la rencontre de plusieurs bons gaillards artistes de la région, avec qui la jeune femme partagera, sur les planches, ses flots de notes. Parmi eux, on trouvait beaucoup de matelots chanteurs et chansonniers, d’hommes de mer musiciens et paroliers. Deux d’entre eux formèrent d’ailleurs avec elle l’équipage du navire Tracadièche, un bateau musical de pièces originales à trois voix et trois guitares qui atteignit avec mérite la première position d’un concours de chansons, le Chantons français, Propulsion CTF.

De périples musicaux en voyages mélodiques, la fille à la voix bleu mer fit du chemin. Et au bout de cette longue route qu’elle empruntait depuis plusieurs lunes, Claire fit le rencontre de l’amour… Cette passion nouvelle venue, qui partageait la même qu’elle, celle de la musique, se nommait Pierre Duchesne, dit L’arrangeur. Ensemble, ils allaient partager une vie, une merveille d’enfant, Lysandre, née après quatre saisons d’amour, et une complicité absolue. Plus rien ne viendrait ébranler l’harmonieuse union. Mais le duo harmonique, lui…

Dix années s’écoulèrent, dix années d’océan miroir. Puis, par un soir de 1993 et par l’entremise de l’ami Séguin, un doué chanteur à l’œil de loup, Claire et Pierre firent informé de l’existence d’un mystérieux inspiré… Convaincu qu’il saurait mettre les mots qu’il faut pour traduire les pensées et idées de la fille à la voix bleu mer, l’ami Séguin l’avait porté jusqu’à eux. C’est ainsi que Claire et Pierre firent la connaissance de Marc dit Le Chabot, homme de mots… La rencontre fut magique et chacun su que tous étaient faits pour créer ensemble. De là, le vent vira de bord pour souffler de plus en plus fort dans les voiles du trio. Une vague d’appréciation haute comme une montagne les portèrent d’abord en Amérique, puis, jusqu’en France, en Suisse et en Espagne.

À ce jour, Claire la Sirène, Pierre dit L’arrangeur et Marc dit le Chabot sont toujours à la barre d’un navire qui vogue à vive allure sur les mers musicales du monde. Et le duo harmonique accoste toujours sur les scènes de Montréal, de Paris et d’ailleurs. Chaque fois l’équipage débarque et, joint par de joyeux mathurins instrumentistes, donne lieu à une grande fête d’où s’élèvent airs du passé et du présent, sonorités organiques, piano, violon, vielle et contrebasse, et synthétiques, générées par de nouveaux instruments électroniques. Dans les salles du Québec, on peut encore entendre la voix bleu mer de Claire la Sirène, qui, comme une voile de bateau, se hisse, se gonfle, se tend, se file et s’appuie sur le vent, portée encore plus haut par l’affection de ses admirateurs et de leurs applaudissements.

Pour en savoir plus 
http://www.clairepelletier.com/
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Écrit par: Jean-Claude

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