play_arrow

keyboard_arrow_right

Listeners:

Top listeners:

skip_previous skip_next
00:00 00:00
playlist_play chevron_left
volume_up
  • cover play_arrow

    Salut les Sixties

  • cover play_arrow

    Le Rock chez les Soviets.

Artistes

Ginette Reno

today26/11/2006 255

share close

Attirée très jeune par la chanson populaire, et pour gagner son argent de poche, la petite Raynault chante dans les magasins du quartier Plateau Mont-Royal à Montréal.

En 1959 et 1960, elle se présente plusieurs fois à l’important concours “Les Découvertes de Jean Simon” et remporte partout les premiers prix.

Le Café Caprice, le Café de l’Est et le Café Provincial procurent, à la Lauréate, ses premiers engagements professionnels. À sa demande, et à celle de ses parents, Jean Simon devient son gérant personnel. Ce dernier entreprend de créer l’image de celle qui allait devenir la grande interprète que nous connaissons. Petite correction à sa dentition, traitement d’amaigrissement et soins de la peau, pose de voix avec Roger Larivière, diction et mise en scène avec Eliane Catela, coiffure et maquillage chez le coiffeur Bernard ainsi que le maintien et la démarche chez Elaine Bédard ; toutes des sommités dans leurs sphères d’activités.

Jean Simon change le nom de Raynault en “RENO” et voilà que Ginette a trouvé son parrain artistique en plus d’un gérant et conseiller. Ce dernier la propose, pour un premier disque 45 tours, à la compagnie Apex. “J’aime Guy” devient un succès immédiat dans toute la province.

Suivent sans tarder “Non papa”, “Roger” et une foule d’autres titres que tous les jeunes fredonnent et dansent. Très tôt la télévision la réclame et elle perce l’écran. Le succès phénoménal de “Tu vivras toujours dans mon coeur” lui vaut, à seize ans, le titre de Découverte de l’année au Gala des artistes de 1964.

De 1965 à 1970

En 1965, Ginette triomphe à la Place des Arts et y retourne l’année suivante aux côtés de Gilbert Bécaud. Peu après, c’est la fin de l’association Ginette Reno – Jean Simon. À l’Olympia de Paris, elle participe avec d’autres artistes québécois au spectacle “Vive le Québec” (1967) et “Musicorama” (1968). À la fin de 1967, Ginette Reno fonde avec son mari Bob Watier et son gérant Gilles Talbot la compagnie de disques Grands Prix.

L’année qui suit est particulièrement marquante pour la chanteuse. Elle remporte le titre de Miss Radio-Télévision 1968 au Gala des Artistes, les trophées de la Chanteuse populaire de l’année, de l’Artiste ayant vendu le plus de disques et du Meilleur album au Festival du Disque ainsi qu’un autre trophée au MIDEM à Cannes.

La même année, elle donne une série de spectacles à la Comédie-Canadienne et au Jardin des Étoiles de Montréal et effectue une tournée à travers le Canada. Elle enregistre un premier album en anglais pour la compagnie britannique Decca, en 1969, année où elle reçoit le trophée Rolande-Desormeaux au Gala des Artistes et celui de l’Artiste ayant vendu le plus de disques.

Ginette Reno chante ensuite avec l’Orchestre Symphonique de Montréal, et présente ses spectacles à la Place des Arts (Montréal) et au Centre National des Arts (Ottawa). Elle remporte, au Gala des Juno, le trophée de la Meilleure chanteuse canadienne de 1969, honneur qui lui reviendra également en 1971 et 1972.

Depuis 1965, la chanteuse domine les palmarès québécois, notamment avec les chansons “Les yeux fermés”,”Quelqu’un à aimer”, “La dernière valse”, “Le chemin de San José”, “C’est mon coeur qui chante”, “Clair” et “Le sable et la mer” (en duo avec Jacques Boulanger).

De 1970 à 1977

En janvier 1970, Ginette Reno tient la vedette du Savoy de Londres pendant deux semaines et fait quelques apparitions à la BBC(British Broadcasting Corporation). Elle effectue ensuite des tournées au Canada et au Québec, donne une autre série de spectacles à la Place des Arts et est élue Meilleure chanteuse canadienne par la revue RMP. Un autre voyage à Londres, en avril 1971, lui permet d’enregistrer un troisième album en anglais et d’animer à la BBC une série télévisée avec le populaire chanteur Roger Witthaker.

En 1972, Ginette Reno, représentant l’Angleterre, remporte le Premier prix du Yamaha World Popular Song Festival à Tokyo avec la chanson “I can’t let you walk out of my life”. La CBC diffuse alors un “Spécial Ginette Reno” dans tout le Canada. Durant les deux années qui suivent, la chanteuse réduit ses activités. Cependant, une suite ininterrompue de succès, dont “Aimez-le si fort” et “Reste près de moi”, continue d’en faire la chanteuse Numéro Un au Québec. À l’été 1974, elle donne à la Place des Arts et au Grand Théâtre de Québec un spectacle avec 30 musiciens et un choeur de 70 voix.

Au même moment, elle connaît deux importants succès sur disque avec “Des croissants au soleil” et “T’es mon amour, t’es ma maîtresse”, en duo avec Jean-Pierre Ferland. De 1974 à 1976, Ginette Reno étudie à Los Angeles à l’École d’art dramatique de Lee Strasberg.

En 1975, elle tient la vedette pendant une semaine au Royal York de Toronto et donne 12 concerts au Centre National des Arts à Ottawa. En juin, sa touchante interprétation de “Un peu plus loin” de Jean-Pierre Ferland, devant plus de 250 000 personnes réunies sur le Mont-Royal dans le cadre de la Fête nationale, devient un des hauts faits de sa carrière. En novembre, un autre spectacle, à la Place Bonaventure (Montréal) attire plus de 15 000 personnes. Après une tournée du Québec, comprenant des récitals dans les plus grandes salles, Ginette Reno démontre son talent pour le jazz lors d’un « Spécial Gershwin » diffusé par la SRC en décembre 1976. Sur disque, elle continue d’accumuler les succès avec “Repartir”, “Je t’ai fait une chanson” et “À ma manière”.

De 1977 à 1981

Après avoir fondé, en 1977, la maison de disques Melon-Miel, Ginette Reno est de nouveau en vedette à la Place des Arts et édite en France, l’album “Ce que j’ai de plus beau” qui contient le grand succès “La vie”. En 1978, elle chante à la télévision américaine au “Dinah Shore Show” et au “Merv Griffin Show”, en plus de donner des spectacles à Las Vegas avec le comique Don Rickles. Cette année-là prend fin, encore une fois, par une série de 22 spectacles à la Place des Arts.

En décembre 1979, Télé-Métropole consacre un spécial télévisé d’une heure à la chanteuse qui termine alors une tournée de 45 spectacles au Québec. Suivent des prestations au célèbre Roxy de Los Angeles et une apparition à l’émission “The Palace” avec le chanteur britannique Jack Jones. En 1980, Ginette Reno connaît un succès exceptionnel avec “Je ne suis qu’une chanson” qui demeure, à ce jour, sa chanson-fétiche.

Avec la pièce titre de Diane Juster ainsi que les chansons “Ça va mieux”, “Toi le poète” et “J’ai besoin d’un ami” (première chanson signée Ginette Reno), l’album dépassera le cap des 385 000 exemplaires vendus, un record absolu qui tiendra plus de 15 ans. Plus populaire que jamais, Ginette Reno tient la vedette à la Place des Arts 24 soirs d’affilée et effectue une tournée de 28 villes du Québec à l’automne de 1980. En octobre, l’ADISQ lui décerne les Félix de l’Interprète féminine de l’année, de l’Album populaire et de l’Album le plus vendu, alors que Diane Juster reçoit le Félix de la Chanson de l’année pour “Je ne suis qu’une chanson”.

En 1981, Ginette Reno lance l’album “Quand On se donne”, dont elle signe la musique de plusieurs chansons (y compris la pièce titre), anime avec Frank Mills, la soirée des Juno à Toronto et est élue la Femme la plus populaire de l’année au Salon de la femme. Elle reçoit, l’année suivante, le titre d’Officier de l’Ordre du Canada.

De 1983 à 1997

En avril 1983, le public français découvre, à son tour, la voix de Ginette Reno lors de ses apparitions aux émissions “Coeur en fête”, “Champs-Élysées” et à son premier spectacle en vedette à l’Olympia de Paris. Au Québec, une longue tournée se termine, en juin 1984, par des prestations à la Place des Arts et au Grand Théâtre de Québec.

La chanteuse demeure présente sur les palmarès avec les chansons “Ça tient au chaud un homme”, “C’est beaucoup mieux comme ça” et “De plus en plus fragile”. En juillet 1985, Ginette Reno chante avec Michel Legrand au Festival International de Jazz de Montréal et, en décembre, elle anime avec Michel Drucker l’émission “Champs-Élysées” entièrement tournée au Québec. Elle revient sur la scène de la Place des Arts, en septembre 1986, avec le spectacle “Si ça vous chante” qu’elle présente également en tournée. L’année suivante, elle est la vedette des spectacles entourant la présentation de Rendez-vous 87, qui se veut une série de parties de hockey réunissant les meilleures équipes du Canada et de l’ex-URSS.

Elle termine l’année avec un spectacle au Grand Théâtre de Québec avec l’Orchestre Symphonique de cette ville. Au Gala Métrostar de 1988, Ginette Reno reçoit les trophées de la Chanteuse de l’année et de l’Artiste favorite du public. Suite au succès des chansons “Ne m’en veux pas”, “Comment te dire” et “La deuxième voix”, elle donne en mars 1989, une série de 12 spectacles au Théâtre St-Denis de Montréal. En octobre, de la même année, elle remporte le Félix pour le Spectacle le plus populaire de l’année (La prochaine fois que j’aurai 20 ans), celui pour l’Album le plus populaire de l’année “Ne m’en veux pas”, et un autre pour l’Album le plus vendu.

Elle lance, en avril 1991, l’album “L’essentiel” pour lequel elle effectue, ensuite, une tournée de promotion en France. À l’automne, elle fait des débuts remarqués au cinéma dans le film “Léolo” de Jean-Claude Lauzon. Ginette Reno présente, au printemps de 1992, son spectacle “L’essentiel… la suite”. Puis, après une absence de presque deux ans durant laquelle elle joue notamment un rôle dans la mini-série “Les jumelles Dionne” (CBC, 1995), Ginette Reno reçoit le Félix Hommage de l’ADISQ en novembre 1995, quelques jours avant le lancement de l’album “La Chanteuse” écrit par Luc Plamondon sur des musiques de Romano Musumarra. Cet album comprend, entre autres, “L’Hymne à l’amour de l’an 2000”, “Indépendante ou dépendante”, “Galaxie” et “La Chanteuse”. En janvier 1996, Ginette Reno donne un spectacle à la salle Florence-Gould de l’Alliance Française à New York. La même année, en novembre, L’ADISQ lui remet le Félix de l’Album le plus populaire de l’année (La Chanteuse).

1997…

Elle se produit ensuite à Montréal au Théâtre St-Denis pendant 4 semaines, est en tournée à travers le Québec jusqu’en mars 1997 et elle anime le Gala Métrostar pour la première fois.

C’est au cours de cette année qu’ elle se consacre à plusieurs projets d’importance : elle enregistre l’album “Versions Reno” (sortie octobre 1997) où elle interprète des classiques de la chanson française ainsi que des chansons des années 60.

Elle se rend à New York enregistrer l’album “Love is all”, son premier album anglais depuis 1979 (sortie 2 septembre 98), elle joue également Laura Cadieux, dans le film “C’est à ton tour Laura Cadieux” sous la direction de Denise Filiatrault (d’après le roman de Michel Tremblay – sortie le 9 octobre 98) et devient le personnage central de la télésérie “Une voix en or”, une co-production Franco-Canadienne diffusée, en mars1998, sur les ondes de Radio-Canada et de France 2.

Elle part en tournée québécoise en octobre 98 avec son nouveau spectacle “Un peu plus haut” et interprète pour la première fois depuis 1975 la chanson “Un peu plus haut, un peu plus loin” au prestigieux Gala de La Presse. Son album “Versions Reno” obtient, à nouveau, 2 mises en nomination au gala de l’ADISQ.

LES LIENS OFFICIELS

Liens biographiques :

Biographie de Québec Info Musique

Liens vers les différents prix :

Prix du Gouverneur Générale du Canada

Allée des Célébrités Canadiennes – Canada’s Walk Of Fame

Gouverneure Générale du Canada

]]>

Écrit par: Jean-Claude

Rate it
0%