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    Le Rock chez les Soviets.

Artistes

Marina DOBB

today28/07/2007 41

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Marina a rencontré Richard à Paris lors d’une soirée musicale rue Malard tout près de Cognac Jay… Le feeling est passé. Marina a proposé que le tournage de la vidéo se réalise dans la ferme où elle habite. Richard Gachner de Rees est arrivé les bras chargé de cadeaux avec sa compagne Josée. L’équipe s’est formée avec Alain Kropfinger musicien et ingénieur du son (hélas disparu), le photographe Yves Loran, Gilles Dobbelaere comme chef opérateur et Josée comme script. Marina interprète une danseuse dont Richard Gachner aurait la nostalgie.

C’était l’été indien, ce mois d’octobre sentait l’arrière saison canadienne, le décor recréé à l’américaine faisait plus vrai que vrai. Senneville, dans les Yvelines petit hameau de Guerville, était devenu un village d’Amérique du nord. Les copains sont venus prêter main forte pour la figuration… Le montage final a été réalisé par Philippe Frémon.

« It’s easy to do » était dans la boîte. Marina avait fredonné la chanson et Gachner avait entendu… Il a décidé qu’elle pourrait adapter en Français ses compositions.

C’est ainsi qu’est née « Bout d’poupée love » Gadgie. Marina chantait à l’instinct et n’avait aucune notion de technique pour placer sa voix… Mais le grain était là. La maquette fut soumise à l’écoute de Gilles Tinayre ( arrangeur de talent). Marina avait enregistré voix de tête et les chœurs. C’est là que le miracle s’est accompli… Tinayre a demandé « c’est qui la fille qui fait les chœurs ? ». Marina un peu vexée, lui répondit que c’était elle aussi. Gilles alias « Chopin » a tilté et lui a donné rendez-vous à son studio rue Washington à Paris.

Ce premier disque aurait dû faire fort… Mais, le producteur qui a signé Marina Dobb n’a pas été jusqu’au bout des choses ; Le mixage a été raté à cause d’une fausse manip dans un studio de Normandie. 6000 CD sont sortis et distribués avec une voix cachée derrière l’orchestration. Les programmateurs de radio ont pensé que Marina n’avait aucun coffre ! Certaines radios l’ont passé quand même, en Corse, Marina a eu un soutien incroyable. Mais l’artiste blessée a laissé tomber alors qu’à chaque scène elle faisait un tabac.

Marina Dobb- Photo Eric GoddéLes années ont passé, Marina a toujours vécu, depuis, entourée d’artistes de talent, naturellement elle chantait en comité privé… Chanter est une vocation, le virus était là, endormi… C’est avec « Léger, léger » composé par Gilles Tinayre sur un texte de Ralph Bernet qu’elle a repris le chemin de la rue Washington. La maquette sonnait bien, Music box 92.8 la diffusait en aléatoire de temps en temps. Et puis, au contact de Ian scott, Steave & Heather, Freddy Della, Pat Winther, Jessé Garon’… Marina s’est imprégnée du son américain, les Mariotti Brothers l’ont encouragée (encore des Corses !). l’idée est venue d’écrire une chanson sur le tramway renaissant de Paris. « Le tram des Maréchaux » s’est enjolivé de la mélodie du guitariste Sacha Menu, Gilles Tinayre a fait le reste en arrangeant un boogie boogie endiablé.

Voilà l’histoire du second single de Marina Dobb. Un site officiel à son nom, un grand coup de main de Johnny da Piedade avec son Big Cactus Country, une page dans « nos tendres et douces années » et une programmation de Gérard Quentin dans son Top Ten sur Music Box… sans oublier Albert Babin, qui, de son Québec natal a réclamé le CD pour le lancer chez les cousins d’en face. Un album est en préparation.

Pour en savoir plus 
http://www.marina-dobb.com/
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Écrit par: Jean-Claude

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