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Mondial choral: Beatles de A à Z.

today12/06/2010

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Sauf erreur, cet exploit digne du Livre des records Guinness n’a jamais été réalisé auparavant. On peut comprendre: qui oserait gravir une telle montagne? Avec exactement 217 chansons à apprendre, les gars admettent que le concept est limite suicidaire. «Il fallait être complètement cinglé pour embarquer dans un truc pareil», lance Gregory Charles. Cinglé… ou complètement mordu des Beatles. Ce qui est bien sûr le cas des quatre chanteurs, qui ont toujours eu un gros faible pour les Fab Four. Marc Déry a lu tout ce qui s’est écrit sur le groupe. Jean-François Breau s’est fait transmettre la piqûre par son papa. Gregory Charles chantait leurs tounes au secondaire avec son quartette vocal et Sylvain Cossette reprenait le concert du Hollywood Bowl sur scène avec son groupe hommage, quand il n’avait que 15 ans. «On avait même les costumes en fortrel», raconte-t-il. Autant dire qu’ils n’ont pas trop hésité quand Gregory Charles leur a lancé l’idée. Même s’ils sont tous occupés avec leurs projets personnels (Jean-François Breau, en répétition, n’était d’ailleurs pas présent pour l’entrevue), personne ne voulait passer à côté de l’événement. «J’ai dit oui tout de suite, lance Marc Déry. Je ne pouvais tout simplement pas manquer ça.» Simple… en apparence Gregory Charles insiste: Beatles de A à Z ne sera pas un show hommage. Il n’y aura sur scène ni perruques, ni uniformes de Sgt. Pepper’s, ni extraits de vieux films des Beatles. Seulement nos quatre kamikazes du pop, accompagnés d’un groupe de musiciens (dont le claviériste Jeff Fisher, ex-Harmonium), et d’une chorale de 200 chanteurs, ce qui n’est pas mal non plus. «Ce ne sera pas un freak show, ce sera une messe», résume Gregory Charles. Sur ce point, permettez qu’on doute un peu. Parce qu’un concept aussi mégalo, pour mystique qu’il soit, ne peut que tenir du freak show! Imaginez: chaque spectacle sera consacré à deux ou trois albums des Beatles, servis en ordre alphabétique. A Hard Day’s Night et Abbey Road le 18 juin. Beatles for Sale, Help et Let It Be (le 19), Magical Mystery Tour et Please Please Me (le 20), Revolver et Rubber Soul (le 25), Sgt Pepper’s et With the Beatles (le 26) et le White Album (le 27). À l’exception de la face B de Yellow Submarine (musique de film), toutes les chansons du groupe seront reprises à la virgule près et dans leur tonalité d’origine, incluant l’inaudible Revolution #9, avec son collage sonore et ses explorations électroacoustiques et la méconnue You Know My Name, obscure face B de la dernière période du groupe. Rien de facile, assurent les musiciens, qui en ont pourtant vu d’autres. Car au-delà de leur simplicité apparente, les tounes de Lennon&McCartney avaient leur complexité. Entre les voix haut perchées, les harmonies tricky, les sauts d’octaves et les mesures lousses, l’oeuvre des Fab Four est un immense buffet de pièges pop. Conscients du danger, nos quatre lascars ont donc choisi de se laisser le droit à l’erreur. Tout ne sera pas parfait, et après? «L’idée, ce n’est pas de reproduire, c’est d’être fidèles», résume Gregory Charles. Encore 216! On verra bien ce que ça donnera sur la scène extérieure de l’Espace Montmorency, nouveau centre névralgique du Mondial choral, situé à un jet de pierre de la station de métro du même nom. Au moment de l’entrevue, chacun en était encore à se réapproprier le «matériel» et cette semaine, ce sera les premières rencontres de groupe. «Il y en a qui nous trouvent chanceux, lâche Sylvain Cossette. Mais c’est vrai que c’est aussi un engagement. C’est gros. Quand on va avoir fini de pratiquer la première toune, je ne pourrai pas m’empêcher de penser qu’il nous en reste encore 216!» === MOI, C’EST PAUL  Votre Beatle préféré? Gregory Charles: «Paul McCartney. C’est par lui que je suis entré dans les Beatles.» Sylvain Cossette: «Paul McCartney.» Marc Déry: «John Lennon. Au début, j’étais un fervent disciple de Paul. Mais j’ai mes phases. Là, c’est plutôt John…» Votre album préféré G.C.: Abbey Road S.C.: Revolver et Rubber Soul. Une paire indissociable. Le pivot dans leur carrière.» M.D.: Please Please Me. Pour le son.» La chanson que vous aimez le plus… G.C.: «I Will. Parce que je me marie cet été.» S.C.: «The Long and Winding Road.» M.D.: «There’s a Place… et le moins? G.C.: «Bungalow Bill» S.C.: «Les deux-trois tounes de Harrison avec du délire au sitar.» M.D.: «Ob-La-Di, Ob-La-Da» Jean-Christophe Laurence La Presse (extrait de Cyberpresse)
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Écrit par: Jean-Claude

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