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Artistes

Thomas Fersen

today05/07/2007 4

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Thomas Fersen est né le 4 janvier 1963 à Paris, à la clinique des Bleuets, dans le 11ème arrondissement, d’une mère infirmière et d’un père employé de banque. Il a deux sœurs ainées qui ont 2 et 4 ans de plus que lui.

Il grandit en banlieue dans le Val de Marne mais c’est chez ses grands-parents, près de Roanne, que Thomas fait ses premières découvertes : celle de la campagne et celle de la musique que son grand-père, également banquier et musicien à ses heures perdues, lui fait découvrir. Sa grand-mère se promenait souvent avec lui au Père Lachaise.

En 1969, la famille quitte Sucy-en-Brie pour le 20e arrondissement de Paris. Thomas rejoint alors l’école primaire de la rue Julien-Lacroix. C’est à l’école communale qu’il découvre la chanson par le biais des chansons paillardes. Explications de l’intéressé : “Dans certaines phrases par exemple, “entre les seins, direction quéquette ”, cette ellipse-là, elle est extraordinaire. D’un seul coup, on passe des seins à la quéquette avec le mot “ direction ”, ça marche : il y a une connexion qui se fait dans l’esprit. C’est ça que j’essaie de faire dans mes chansons”.

Il rêvait devant les vitrines des magasins de musique et sa première guitare lui fut offerte par sa mère (qui ne croyait pas trop en lui).

Dès quatorze ans, bercé par la musique anglo-saxonne qu’il découvre lors de quelques excursions en Angleterre, Thomas écrit ses premières chansons.”Je me souviens des voyages à Londres pour 230 F aller-retour, sourit Thomas. Nous prenions le car à 23 h. On arrivait à 7 h. Rien n’était encore ouvert, on errait dans les rues et c’était magnifique… “

En 1978, la famille déménage dans le 8e arrondissement et Thomas quitte le lycée Jacques Decour pour le lycée Condorcet. Il décroche son bac D (Sciences naturelles) en 1980 et fonde un groupe de musique “UU” (“car c’était inscrit sur les tickets de métro”) puis s’inscrit en BTS d’électronique. Thomas fonde alors son troisième groupe de musique, Figure of Fun, d’après un titre de Birthday Party, le groupe de Nick Cave à l’epoque (Track 6 de l’album « Prayers on Fire ») et fréquente le Rose Bonbon en même temps qu’Indochine, fin 81. “Cette période punk m’a fait du bien, a postériorise Fersen. J’étais dans l’imitation des Anglais, mais ça m’a donné une occasion de me dépenser un peu, assez ludique.”

De 1984 à 1985 Thomas effectue son service militaire (qui lui inspirera sûrement plus tard “Marie-des-guérites”…) En 1986, grâce à un ami ethnologue, il part cet été-là en Amérique centrale puis à Cuba : le vrai Thomas Fersen est né en au retour de ce voyage, sept ans seulement avant Le Bal des oiseaux. Il emprunte le prénom de Thomas à Thomas Boyd (joueur de football mexicain que Thomas remarque lors du Mundial 86). Son père lui propose de prendre le nom de Fersen faisant ainsi référence à l’amant de Marie-Antoinette, Axel de Fersen. Son nom se prononce bien Thomas Fersen (et pas Thomasse).

En 1988 sort son premier 45 tours, « Ton héros Jane » qui ne rencontre pas un succès fou. 1990 marque la sortie de son deuxième 45 tours, « le peuple de la nuit » , et la naissance de sa fille Juliette. Il sort son premier album, Le Bal des oiseaux en 1993, ce qui lui donne une reconnaissance immédiate et lui vaut, en 1994, une Victoire de la musique en tant que Révélation masculine. Il est l’un des premiers artistes à rejoindre le label Tôt ou tard.

Fersen est un poète accompli, qui se plaît à jouer avec la langue, usant de mots à double sens, de rimes riches, de symboles et d’images tirés du monde végétal (légumes, fruits) et animal (oiseaux et bestiaire varié), pour raconter des histoires ou fables originales, dépeindre des instants du quotidien, des impressions et sentiments, ou encore les rêves des gens ordinaires, leurs travers et défauts… Sa voix grave et rocailleuse de fumeur donne un ton particulier à ses chansons, au style musical variant selon les albums (rock, folk-rock ou jazz et blues…).

C’est sur scène que Thomas embarque son public dans des ambiances totalement extravagantes, à son image. Avec son fidèle ami de guitariste Pierre Sangra, ou encore Alexandre De Barcelona à l’accordéon et aux claviers, Christophe Cravero au piano, Thomas surprend à chaque nouveau spectacle. Sa nonchalance surjouée, l’univers de ses textes, ses costumes totalement décalés et sa folie contribuent à créer une ambiance de fête.

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Écrit par: Jean-Claude

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