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    Le Rock chez les Soviets.

Artistes

Jesse-Garon

today28/11/2006 467 1

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1962 Le 1er août, naissance à La Rochelle, Charente-Maritime, de Bruno, fils de Eugène Fumard et de Louisette. Le 15 août, les Fumard arrivent à La Grève sur le Mignon, dans le Marais poitevin, afin de passer le reste de l’été dans leur toute nouvelle maison secondaire, située en bord de rivière. Moins d’une heure plus tard et bien que personne ne fût prévenu de leur arrivée, une partie du village et des hameaux alentours se pressent pour voir l’enfant, ce au grand étonnement de Louisette et d’Eugène.

1963 Le 24 février, baptême en la cathédrale St-Louis de La Rochelle, en présence de l’évêque, sous les noms de Bruno julien andré Fumard.

1968 Eugène prend sa retraite. Bruno a 6 ans.

1969 Pour Noël, Bruno reçoit en cadeau une véritable mandoline.

1970 Louisette part à Marseille pour un stage de comptabilité. Au bout de quelques semaines, Eugène et Bruno l’y rejoignent. En juillet, les Fumard regagnent La Rochelle.

1971 Bruno entre en école privée à Notre-Dame. Il reçoit un choc en voyant pour la première fois à la télévision, l’interprétation de Kirk Douglas dans le rôle de Vincent Van Gogh. A Noël, on lui offre une boîte de peinture à l’huile. Sur les conseils avisés de son père, bon dessinateur et fin coloriste, Bruno fait ses premiers pas dans la peinture. Il peint directement ses premières toiles à l’huile et au couteau : 3 paysages et un portrait aujourd’hui disparus (voir ici, à la page ” L’Artiste Peintre ” , Introduction).

1972 Décès de son demi-frère, Pierre Fumard. Bruno redouble son C. M. 1. En septembre, Pierre Neveux- aujourd’hui journaliste à France-info – de 7 mois son aîné, présente Bruno au frère Damien, de la Compagnie de Jésus, directeur de la chorale Notre-Dame. Bruno y est inscrit dès le mois d’octobre comme soprano : premières notions de solfège et de chant.

1973 Avec un an de retard, Bruno passe en C. M. 2. Il est premier en classe et remporte le concours de chant. En cours d’année, il fait un exposé sur le phénomène Pangéique, thèse qui à l’époque n’est pas encore établie selon les canons de la science et se voit parfaitement ignorée des enseignants du primaire comme du secondaire. Le surdoué n’est pas reconnu et Bruno essuie un zéro pointé (la « pangée » sera définitivement et scientifiquement prouvée 10 ans plus tard). A partir de ses onze ans, Bruno prend l’habitude d’aller régulièrement visiter la mère supérieure du très fermé couvent des carmélites. Ils discutent ensemble théologie.

1974 Dés l’été, Bruno se prend d’intérêt pour la faune et la flore des marécages. Il prend des notes sur un carnet aujourd’hui disparu et collecte une importante quantité de mollusques céphalopodes ammonoïdes, fossiles de l’ère secondaire (Ammonites) , qu’il étudie minutieusement avant d’en faire don anonyme au Muséum d’Histoire Naturelle de La Rochelle. Il entre en 6ème au collège Fénelon. Fin septembre, ses parents lui achètent un piano d’occasion. Dès novembre, il prend des cours auprès du professeur Francis Polge. Au collège, Bruno présente un nouvel exposé où il tente, cette fois, de démontrer la nature du vide par le chaos et l’inexistence du « rien » , imposant entre autres par le faîte le hasard de la somme opérée prise pour exemple : 1+1=2. Son professeur de mathématiques est dépassé et Bruno est noté 2 sur 20. A partir de ce jour, Bruno se désintéressera totalement des mathématiques et de la physique dont il ne reprendra l’étude qu’à l’âge de 34 ans (la physique du chaos est aujourd’hui une réalité scientifique, quant à la thèse que « rien n’est jamais rien » , elle a été démontrée par les frères Bogdanoff à la fin des années 90). Par ailleurs, Bruno se lance dans le dur apprentissage de l’ensemble des arts martiaux sino-japonais et de la boxe anglaise.

1975 A 72ans, Eugène a un infarctus du myocarde dont il sort vainqueur. Louisette offre à son fils son premier tourne-disque ainsi que des albums de jazz et de musiques classiques. Désormais, surdoué contrarié, débouté par les études qu’on lui impose, Bruno excelle néanmoins lors des cours d’Instruction Religieuse, où il est à plusieurs reprises hautement félicité par les frères jésuites. Après moins d’un an d’étude pianistique, Bruno devient le meilleur élève de Polge. Il joue les sonates de Ludwig Van Beethoven “les yeux fermés”. Début novembre, Bruno commence la composition de ses premières oeuvres pour piano (il n’a alors que 13 ans et seulement derrière lui que quelques mois de piano).

1976 Décès d’Antoinette, sa grand-mère maternelle. Bruno travaille pendant 3 jours avec le docteur Hiroo Mochizuki. A l’issue de cette rencontre, Bruno choisit de se spécialiser dans les techniques de concentration et d’ascèse, ainsi que dans la connaissance et l’étude des Kuatsu et Shiatsu. Il refuse l’entrée au conservatoire de musique.

1977 Le 16 août, Elvis Presley décède d’une crise cardiaque, à Memphis Tennessee. Bruno se trouve en vacances à Paris, chez son demi-frère utérin, Jean-Pierre Grey-Draillard. De retour à La Rochelle, Bruno achète des vinyles de tous les pionniers du Rock ’n’ Roll. Il arrête de chanter à la chorale.

1978 Après un trimestre passé au lycée, Bruno préfère abandonner pour uniquement se concentrer à son entraînement et à la musique. Il se blesse au dos, ce qui l’immobilise plusieurs mois. N’ayant pas le moral à dessiner ou à peindre, il s’achète une guitare et un harmonica. Il apprend à en jouer en quelques semaines. Il arrête les cours de piano.

1979 Remis sur pieds, Bruno fera plusieurs petits boulots : ramoneur, laveur de vitres, plongeur, homme-sandwich, photographe à la semaine etc. En été, il se fait remarquer en chantant à la foire exposition de La Rochelle, ce qui, en septembre, lui vaut son tout premier engagement, dans un beuglant à l’enseigne du « Pied de cochon » . C’est à ce moment que Bruno ajoute à son nom celui de Jesse Garon.

1980 En juillet, après un casting, il est choisi pour être la vedette d’une première mondiale ; une création contemporaine intitulée « Flip Chamber Orchestra » . Le 1er août, au jour même de ses 18 ans, Jesse, engagé volontaire, part pour l’armée où il y fait ses classes à Perpignan puis à Carpiagne.

1981 A la mi-janvier, il est envoyé en Afrique comme tireur d’élite dans les chars missiles SS11, à Djibouti, au bord de la mer rouge. Il y restera jusqu’en juin, puis reviendra en France, à Bordeaux, pour terminer son temps réglementaire. Avant que l’année ne s’achève, peu après sa libération, Jesse s’installe dans un petit studio, à Mairie de Clichy, près de Paris, 4 rue Gabriel Péri, bien décidé à conquérir la capitale.

1982 Très vite ses minces économies se sont évanouies et Jesse se voit contraint de demander de l’aide financière à ses parents. En février, rencontre avec Al. Dorsey, ex-manager de Louis Armstrong et de Luis Prima. Avec Al. , Jesse se produit dans de nombreux clubs parisiens et fait une tournée dans les bases américaines stationnées en Allemagne : mois de mars. En mai, Jesse chante en première partie de Nina Simone. Malgré un réel succès, personne ne veut l’enregistrer. Al. n’arrive à rien de concret et Bruno se retrouve à chanter dans le métro. Mai est aussi une période fructueuse puisque c’est là qu’il écrit et compose quelques-uns de ses futurs succès : Boy Bop boogie, Carole, Un Rocker, Teddy Boys, J’Les Aime, de même que la musique de « Prince Du Rock n’Roll » (dont il écrira les paroles en 86) , ainsi que les nouvelles adaptations en français de « That’s all right mama » et de « Heartbreak Hotel » . Juillet : malgré tous ses efforts, c’est démoralisé, sans un sou, amaigri (56 kg) et totalement épuisé qu’il revient vivre à La Rochelle. Après s’être requinqué, il reprend sa guitare et , dans les mois qui suivent, chante dans les rues, les restaurants, les cabarets, les boîtes…Avec l’harmoniciste Alain Massé et le guitariste Patrick Lafon, Jesse Garon devient le leader d’un groupe country-blue grass, le « Steamship Company » . Ensemble, ils se produisent sur de nombreuses petites scènes de Poitou-Charentes. De son côté, Jesse compose deux futurs standards, La Rochelle Tendresse et surtout le fameux « C’est Lundi » ! Partout où il passe, Jesse Garon fait recette ; la presse locale s’intéresse au jeune rock ’n’ roller et les toutes nouvelles radios libres aussi.

1983 Janvier à juin : Jesse se produit en attraction vedette au casino de La Rochelle ; le public se bouscule pour le voir et l’entendre chanter. Première rencontre avec Jean-Louis Foulquier, puis avec Jacques Villeret. A la fin mai, Jesse est à nouveau à Paris. Le jeudi 1er avril, il enregistre une maquette de quatre titres avec le futur groupe de « L’âge d’or » : Boy Bop Boogie, Tout va très bien maman, L’hôtel des cœurs brisés et Hound dog sont au programme. Retour à La Rochelle le 2 avril. En juillet, un pigiste du nom de Négroni, se propose de produire Jesse et son groupe. Jesse signe son premier contrat et, le jour de son anniversaire, entre en studio d’enregistrement à Flexanville. Jesse n’est pas satisfait du résultat. Après un mois de répétitions quotidiennes, ils recommencent dans un autre endroit : le studio Ferber, de l’ingénieur René Ameline, dans le 20e arrondissement de Paris. Cette fois Jesse insiste pour enregistrer complètement en direct. Seules 2 prises seront nécessaires : une pour « C’est Lundi » (face A du 45 tours) et une pour « Boy Bop Boogie » (face B). Jesse signe la distribution chez Polydor et les éditions sous “X Music” de J.-M. Rivière.

1984 Après quelques radios et télés régionales, c’est au tour de la capitale de s’emballer pour le nouveau venu. Progressivement, l’ensemble des médias s’accapare le « phénomène Jesse Garon » . Le 24 mars, Michel Drucker invite Jesse dans son émission « Champs-Elysées » . Dès le lendemain, les ventes du disque montent en flèche ; C’est Lundi est propulsé en haut des Hit-Parades pour y rester plusieurs mois (pendant 6 mois, Jesse chantera « C’est Lundi » dans 80 émissions télévisées). Au cours de l’été, Jesse et le groupe l’âge d’or enregistrent un premier album entièrement écrit, composé et harmonisé par Jesse lui-même, album dont est extrait un deuxième tube : « Lucky dom dom » . Le « style Jesse Garon » se confirme, dans une musique dont les spécialistes pensaient jusqu’alors qu’elle était à bout de souffle. La grande presse s’emballe à son tour, à commencer par Libération qui ne consacre pas moins de deux pleines pages au nouveau maître (lundi 15 octobre 1984). Lucky dom dom est un triomphe de même que l’album entier. Début novembre, à la demande de la direction de Canal+, Jesse accepte volontiers de chanter à 7h00 du matin, pour la toute première émission en direct, présentée par Michel Denisot, au lancement de la chaîne. Jesse devient ainsi le 1er chanteur dans l’histoire de Canal+. A nouveau, Michel Drucker reçoit Jesse dans Champs-Elysées. Cette fois, Jesse sort le grand jeu. Déchaîné, il craque son pantalon (les femmes sont en émoi). Ce soir là, il restera 15 minutes à l’écran. La presse écrite n’en revient pas. L’ « Express » titre : « Jesse Garon : le rock flambant neuf » (Philippe Meyer) ; « Rock n’Folk » : « Le Petit Roi » (Philippe Blanchet) etc. Le 31 décembre, à 18h00, Jesse est couronné « 1er prix du meilleur disque français de l’année » , devant Johnny Hallyday et Jean-Jacques Goldman. (Rencontre avec Barbara : ils deviennent amis).

1985 Jesse n’a plus le temps de se consacrer ni aux beaux-arts ni aux sciences. Il reçoit désormais 300 lettres par jour. Sortie de son 3e single, « Nous deux » . En face B, nous retrouvons le titre « Carole » . Parmi plusieurs pays et plusieurs chanteurs de renom, dont Michael Jackson, Jesse Garon (et sa chanson « Nous deux » , With you, en anglais) est choisi pour être le premier chanteur au monde à bénéficier de la création du premier vidéo clip réalisé en mode numérique. Cette révolution, à la fois scientifique et artistique, est une grande première mondiale. Le tournage a lieu en février. Fin mars, Jesse fait un tabac sur la scène du palais des congrès à l’occasion du « Printemps de Bourges » . Pareillement au palais des sports de Dijon. Le réalisateur Michel Lang fait jouer son propre rôle à Jesse, dans son film « A nous les garçons » . Il y chante Carole et With you ( « Nous deux » ). Le 1er juin, la 2e chaîne lui consacre un reportage exclusif dans la célèbre émission « Les Enfants du Rock » . On peut y voir, entre autres, Gérard Depardieu et Jacques Villeret ; Jesse y interprète quatorze chansons. Le même mois, il part avec de nouveaux musiciens pour une longue tournée en France et dans les pays francophones : plus de 200 concerts en moins de neuf mois. Les 13 et 14 juillet, à La Rochelle, Jesse fait un retour sans égal à l’occasion du deuxième volet des « Franco folies ». Le 13 juillet, sur la place de la mairie, au milieu d’une foule en nombre ainsi que de nombreux médias, Mr. Michel Crépeau décerne à Bruno Fumard alias Jessé Garon’ ainsi qu’à Eugène Fumard, son père, la médaille de la ville, les faisant citoyens d’honneurs de la ville de La Rochelle (remises officielles filmées par FR3 Poitou-Charente). Le 14 au soir, Jesse chante pour un parterre de 16 000 spectateurs. A la fin du concert, à minuit pile, un gigantesque feu d’artifices illumine la foule…En août, le clip vidéo de « Nous deux » est n°1 à New-York de même qu’ à Tokyo. Malheureusement, la médiocrité du producteur de Jesse commence à se faire sentir ; ce brillant succès international mettra ce même producteur en lutte contre la maison de disques qui, au final, ne pratiquera aucune mise en place aux Etats Unis ni même au Japon. Ainsi donc et aux dépends de Jesse Garon lui-même, point de retombées commerciales ni de tournées outre atlantique comme prévu initialement. Le 28 octobre, Jesse fait une entrée triomphante à l’Olympia. Il en profite pour sortir son deuxième album : « Hommage » . Désormais, partout où il passe, c’est l’hystérie. Très vite, il ne peut plus sortir seul. Jesse termine l’année 1985 entouré d’une garde rapprochée.

1986 Jesse poursuit et achève sa tournée. Il s’installe au 5e étage dans un appartement résidentiel, au 133 rue Damrémont, Paris 18e. Pendant l’été, il signe une nouvelle tournée de 90 dates. Parallèlement, entre les interviews presse et radio, les télés, concerts, conférences, séances de dédicaces et séances photos, Jesse continue à composer et écrire et trouve le temps d’enregistrer son 3e album « Prince du Rock n’Roll » . Le 14 juillet à l’âge de 83 ans, Eugène Désiré Fumard s’éteint pendant son sommeil. Le lendemain, Bruno est sur scène. Au piano, il pleure en chantant « Je veux être libre » . Son interprétation est tellement poignante que ses musiciens et une partie du public ne peuvent retenir leurs larmes. A sa sortie de scène, c’est la pagaille. Les gardes du corps sont pris de vitesse et très vite submergés par la masse humaine en délire. La voiture où il se trouve manque d’être renversée par une multitude de teen-agers hystériques. Il faut faire appel aux renforts de police et de gendarmerie. Quelques jours plus tard, à La Rochelle, la cérémonie funèbre se déroule au milieu d’une foule calme et recueillie (Eglise St-Sauveur). Jesse est tout de blanc vêtu. Dès le lendemain, le chanteur est de nouveau sur les planches. En août, il est l’invité du Journal Télévisé (A2). La tournée est un succès et se prolonge de 50 dates. Les télévisions de Washington, New-York, Los Angeles et La Nouvelle Orléans, viennent jusqu’en France filmer le prince du rock n’ roll sur scène. A la demande du metteur en scène Hervé Palud, Jesse signe la bande originale du film « Les Frères Pétards » , avec la chanson Bizness Bizness (la musique de Prince du Rock n’Roll y sera également insérée). Tourné, entre autres, avec Gérard Lanvin et Jacques Villeret, le long métrage fait scandale et la promotion est assurée. Un « spécial » est organisé autour du film ; Jesse chante Bizness Bizness devant 7000 spectateurs, lors d’une émission en direct présentée par Patrick Sabatier, depuis le Palais des sports de Lille. Jesse fait un tabac au Festival de Cannes. Toujours à Cannes, c’est un triomphe qui l’attend au Palais des congrès. Le 19 septembre, à Paris, sur le plateau de Patrick Sabatier, Yves Montand se déplace et vient saluer le rock ’n’ roller. Montand lui avoue son admiration. En fin de tournée Jesse, éreinté, est pris d’un malaise à l’aéroport de Roissy. Il rentre en ambulance. Le diagnostic des médecins est sans appel : malgré une résistance peu commune, il doit absolument prendre du repos. Désormais au panthéon des plus grandes stars françaises, Jesse se décide pourtant à prendre une année sabbatique ( décembre 86). Il part se reposer à Tanger.

1987 L’auteur Jean-Loup Dabadie émet le souhait d’écrire avec Jesse. Après une première rencontre à Paris, ils se revoient et Jesse accepte de partager l’écriture des lyriques. Ensemble, ils partent pour les îles Canaries et se mettent au travail. A leur retour, la majorité des chansons sont écrites et Jesse s’attèle aux arrangements musicaux. De son côté, le pseudo-producteur de Jesse n’a plus les moyens financiers pour mener à bien la concrétisation de l’album. Jesse emprunte alors l’argent nécessaire pour pouvoir entrer en studio. Enfin, le disque est enregistré à Luxembourg au cours de l’été. Le 14 novembre, à Château-Thierry, Aisne, Bruno Fumard dit Jesse Garon, épouse Christine Adam.

1988 Sortie de l’album « Etre jeune » . Le 28 avril, parrainé par M. Michel Rivegauche, Jesse, sur proposition de la commission des Auteurs, est définitivement nommé membre Professionnel de la Sacem, par le Haut Conseil d’Administration. Sur T. F. 1, il anime un télé-crochet pour artistes amateurs, le « Wiz qui peut » , produit par Philippe Alfonsi (certains temps forts de l’émission resteront dans les annales de la télévision).

1989 Le producteur mégalomane se voit peu à peu rejeté par les gens sérieux du métier. Jesse choisit de s’en séparer. C’est alors qu’il prendra une décision difficile : celle de stopper pour un temps (encore indéterminé) sa carrière musicale. Le show-business s’en inquiète et de nombreux professionnels tentent de l’en dissuader. Jesse ne répond plus au téléphone. Pour la première fois depuis bien longtemps, il reprend ses pinceaux et peint quatre chef-d’œuvres : Survictor, L’Eclipse, Le Christ Orthodoxe et L’Oiseau De Feu. Ses 4 premiers albums sont réédités chez C. B. S. (Ayant cru comprendre sa démarche, des amis proposent alors à Jessé, la direction d’une grande agence parisienne de publicité ((dont nous tairons ici le nom)). Mais celui-ci refuse l’offre. Trois mois plus tard il travaille, pour quelques temps, comme déménageur au portage, à St-Denis Basilique.)

1990 Jesse reprend ses études à son compte. Avec enthousiasme, il continue à dessiner et peindre. Cette année là, il réalise, entre autres, La Nuit, Les Marécages…et Big Bang ou L’Eclatement du Yin et du Yang (huiles sur toiles, au couteau). Il signe ses œuvres « Jesse Garon. F » puis bientôt « Jesse Garon » . Un courrier officiel émanant du haut commandement de la Marine Nationale propose ” Monsieur Bruno Fumard dit jesse garon ” comme ” officier supérieur au titre de Peintre de la Marine Française (…) ” . Après un temps de réflexion, Jesse décline cette offre. Au printemps, François Mitterrand, alors Président de la république, envoie à sa rencontre un messager, chargé de lui transmettre le souhait du Président de recevoir Jesse et son épouse pour un dîner en « tête-à-tête » . Jesse décline l’invitation.

1991 Jesse signe un contrat d’exclusivité avec le producteur indépendant, Paul Lederman. A la signature, Jesse, pour remercier ce dernier des émoluments versés, lui fait don d’une huile sur toile libre, représentant Moïse ouvrant la Mer Rouge. Dans un but publicitaire radiophonique, la Française des Jeux propose à Jesse de chanter un texte adapté sur la musique de C’est Lundi. Pendant l’été, sur la 2e chaîne, Albert Raisner coproduit une émission en quatre volets, sur le rock n’roll, demandant à Jesse d’en être la vedette. Quelques semaines plus tard, ne réussissant pas à s’accorder sur l’album en préparation, Paul et Jesse se séparent en bons termes. Décès de son demi-frère —journaliste et promu ambassadeur de Tchécoslovaquie—, Jean-Pierre Grey-Draillard.. Naissance, à Neuilly, de Charlotte Fumard (31 octobre). Jesse s’entraîne avec Dominique Valéra, vice-champion du monde de full-contact (boxe américaine) , ainsi qu’avec le champion Richard Dieux (aujourd’hui comédien).

1992 Jesse crée le « Photocop-Art » . Le Comte de Paris l’invite à l’annuelle chasse à courre. Jesse décline l’invitation. Il peint Poupie, son chat angora.

1993 Cette année voit naître une importante production de gouache sur papier. Par ailleurs, Jesse continue de s’initier à la calligraphie et commence à travailler l’art de l’enluminure. (Désormais, il signe « Jessé » ). Afin de pouvoir mieux approfondir ses recherches, il entame seul, à presque 31 ans, l’exigeant apprentissage du latin, du grec & de l’hébreu. Jesse signe un nouveau contrat avec le producteur Jean-Michel Fava. Pour la première fois depuis le début de sa carrière, Jesse ne compose qu’une seule chanson pour un album principalement conçu par Didier Barbelivien. A dater de là, Jesse choisi de franciser l’orthographe de son nom d’artiste ; il ajoute un accent aigu sur le e final de Jesse (Jessé) et une apostrophe après le n de Garon (Garon’) = Jessé Garon’. Il vend ses premières peintures et s’offre peu à peu une clientèle particulière qui n’aura de cesse de gonfler en ses rangs. A la rentrée universitaire, Jessé s’inscrit à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes en la Sorbonne (EPHE). Dès la fin décembre, il obtient un “certificat de licence en capacité d’aptitude à la recherche”, ainsi qu’une équivalence de Maîtrise en sciences médiévales (voir ici, page ” Bruno…Fumard : le scientifique ” ). Sortie de l’album « Complèt’ment Chiffré » (label « Pense à moi » , distribution B. M. G).

1994 Le 5 août, Jessé vend la maison du marais poitevin qu’il avait héritée de ses parents en 1985.

1995 Le 7 avril, pour la première fois depuis 5 ans, Jessé remonte sur scène. Pour sa rentrée parisienne, il a choisi le Trianon théâtre. Malgré une faible publicité, le public est au rendez-vous et Jessé triomphe devant une salle comble. Le maître peint un nouveau chef – d’œuvre : Charlemagne (peinture sur bois).

1996 La famille Fumard part vivre à Château-Thierry, au dernier étage du n°1 de la rue Saint-Crépin. Là, Jessé s’installe un atelier-laboratoire où il passe ses journées et ses nuits à peindre, dessiner, écrire, étudier, inventer et composer. Il y donne quelques cours à une poignée d’élèves triés sur le volet. Le 6 avril, le fidèle Michel Drucker produit un spécial « Faîtes la fête » consacré au rock n’roll…Si l’invité d’honneur est bien Catherine Lara, c’est Jessé qui en sera la vedette. Accompagné de 5 musiciens et 2 choristes, comme à son habitude, ils jouent en direct. Jessé fait 3 apparitions et le public est en délire. Tout le monde se lève pour ovationner l’idole. (Cette même année, un reportage télévisé propose un Bruno Jessé Garon’ Fumard qui, “aux côtés ” d’un Richard Gere envers le bouddhisme exprime, quant à lui, sa foi en Jésus-Christ, envisageant même de devenir diacre de l’Eglise catholique. Pourtant, Jessé ne deviendra pas diacre non plus qu’aumônier, destinant cette partie de sa vie — mis à part entre autres l’indispensable musique — principalement à l’exégèse, branche savante indissociable de la connaissance de la Bible. Cependant et même de plus en plus, le destin l’invitera désormais à consacrer une partie de son temps à l’attention des autres dans leurs diverses souffrances.)

1997 Janvier : 2e réédition (en moins de 10 ans) de l’album « Jesse Garon et l’Age d’or » . Du 4 juillet au 10 septembre Jessé, qui d’habitude se refuse à toute ostentation dès qu’il s’agit de sa peinture, se laisse séduire par l’idée du Père Pascal Maës, en exposant une partie de son œuvre en l’abbatiale médiévale de Saint-Ferréol d’Essomes. Pour l’occasion, il prend le nom de « Jessé Garon’ Desaint-Henry » . Vingt huit tableaux sont exposés. Jessé se perfectionne en graphologie scientifique et en géométrie globale. Il poursuit la composition d’un recueil poétique. Le samedi 25 octobre 1997, au jour de la St-Crépin, à La Rochelle, Louisette décède d’une crise d’asthme, à l’âge de 74 ans.

1998 Dès le 1er janvier, Jessé travaille de manière systématique et organisée à ses multiples recherches. Désormais sur scène au doux rythme d’un concert par mois en moyenne et tout en continuant à peindre et composer, il s’impose le labeur de plusieurs thèses doctorales en divers domaines scientifiques. De plus, il s’attaque maintenant à l’élaboration méthodique de nouvelles sciences issues de son génie.

1999 Le 1er juillet, Nevers accueille l’artiste-scientifique via l’abbé Petit. Le 14, Jessé s’installe pour deux mois dans le couvent de l’ancien grand séminaire de Nevers. Là, il évolue au milieu de prêtres et évêques à la retraite et handicapés par l’âge. Charge lui est confiée de remettre en état la bibliothèque théologique, philosophique & médicinale de la maison diocésaine, forte de 30 000 volumes. Il y fera un travail exceptionnel à raison de 16 à 18 heures par vingt quatre heures. Là, tout comme avec le père franciscain Alix quelques années plus tôt, Bruno se lie d’une profonde amitié avec le père Paul Chambon, 96 ans, son nouveau “maître dans le Christ”. Mi-septembre, retour en l’Aisne. Jessé s’installe chez son ami Philippe Le Méhauté. A compter du jeudi 14 Octobre et pendant près de 3 semaines, Jessé tient l’affiche au « Canotier » , boulevard Rochechouart, à Paris.

2000 A la mi-janvier, Jessé s’installe au 30, rue du Mont-Cenis, à Montmartre. Il accepte de refaire quelques télévisions. Le 18 avril, première apparition à la télévision de sa fille Charlotte (chaîne Comédie) , à l’occasion d’une surprise pour l’anniversaire d’un fervent admirateur du prince du rock n’roll, le comédien Sorën Prévost.

2001 En plus de ses propres travaux de recherches en éditions scientifiques, Bruno-Jessé aborde une série d’articles historiques pour des revues spécialisées, vulgarisés à l’attention du grand public (Rappelons par ailleurs que, entre 1995 et 2003, Jessé apparaît dans environ une cinquantaine de compilations discographiques…). Le 10 novembre ; Melle Sylvia Ristiguian inaugure la création du premier fan-club officiel, consacré à Jessé, sous le titre : Fan-club « Le Prince » ( sous-entendu du Rock ’N’ Roll ) ; Cercle Officiel des Amis de Jessé Garon’ (F. C. L. P/C. O. Am. – Jessé Garon’) , dont la Boîte Postale du siège social est située au 6 rue Joseph Kosma, Paris 19e. Le Cercle Officiel était né. Parallèlement, un site professionnel est construit par M. Cassan. Jessé compose 2 valses au piano : « Fête foraine : 1/ La Grande Roue ; 2/ Manèges. » .

2002 Jessé accentue son étude sur l’anatomie comparée, sur la neurologie, sur la delphinologie, sur la primatologie et, enfin, en géologie et paléontologie. Il travaille à son recueil de poésies. Février : parution d’un nouvel article historique sur l’exégèse, Commentaire Biblique : Les « Quaestiones-Responsiones » , Un genre prisé des Carolingiens ? , dans « Histoire Médiévale » 26, Apt, pages 68-73. Avril : Jessé déménage près des Cités des Sciences et de la Musique. Mai : à l’approche de ses 20 ans de carrière de chanteur populaire, sur une idée de C. Renaud, Jessé sort sa première compilation discographique, un nouveau C. D. intitulé « Best of Jessé Garon’ : Le Meilleur de Jessé Garon’ » . Ce disque comprend 20 de ses meilleures compositions, plus 3 blues inédits des plus purs. Juin : Jessé dessine l’adaptation de deux portraits : Beethoven et Léonard de Vinci, ainsi que quelques tracés à l’inspiration « Matisque » . Désormais, il signe ses œuvres « Fumard » . Octobre : publication de son dossier sur les Monarchies Antiques, dans « Histoire Antique » 5, Apt, pages 22-31. Novembre : M. Yann Kervran, créateur et rédacteur en chef du magazine « Histoire Médiévale » , demande à Jessé de bien vouloir faire partie du Comité Scientifique. Jessé accepte. Après le français et ancien français, l’anglais et l’américain, l’italien, l’espagnol, le latin, le grec et l’hébreu, Jessé apprend la langue arménienne. Le 5, il reprend les conférences à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes en la Sorbonne. Décembre : avec M. Christian Cravero, Jessé se met au travail pour un futur album de l’auteur-compositeur-interprète, dont la sortie est prévue dans le courant de l’année 2004. Au programme ; Country , gospel , jazz , blues ainsi que de merveilleuses ballades et, bien sûr, du rockabilly et du rock ’n’ roll (voir ici, ” Le Chanteur Auteur-Compositeur ” , page Discographie).

2003 Janvier : Jessé entame un cursus doctoral en médecines douces (spécialisation Naturopathie). Février : en attendant le nouveau C. D. , F. G. L. & Sony Music lancent un deuxième « Best of » Jessé Garon’, purement et simplement intitulé « C’est Lundi » . Mars : Bruno Jessé Garon’ Fumard fonde avec les éditions Harnois une nouvelle revue historique, ” Histoire & Science des Religions ” , dont il sera le directeur scientifique. Juillet : Jessé a terminé son album enregistré au studio Graceland à Paris. Octobre : sortie du numero 1 de ” Histoire & Science des Religions ” . Décembre : sortie du numero 2 de ” Histoire & Science des Religions ” . (Pendant ce temps, le Cercle Officiel continue d’accueillir de nouveaux membres.)

2004 Février : troisième et dernier n° de HSR. Deuxième réédition de l’album ” Le Prince Du Rock N’ Roll “. Mars : le 29, sortie officielle de l’album ” Je Crois En La Vie ” (Ce très bel album entrera au top twenty country – rock ’n’ roll Européen de la radio “Music Box”.) Avril : le 24, à Paris, deuxième dîner-spectacle du Cercle Officiel. Juin : le 9, le directeur de l’ école américaine de médecine du CMDQ envoie à Bruno Jessé Garon’ Fumard ses compliments et félicitations quand aux résultats de ses recherches, et lui demande l’autorisation de publier en ligne ses études de cas cliniques. Le 11 juin, Bruno Jessé Garon’ Fumard est diplômé du CMDQ en naturopathie. Octobre : le 6 (jour de la saint Bruno) , concert parisien à l’occasion de la sortie du nouvel album, au Petit Journal Montparnasse. Novembre : le 5, vente de la peinture intitulée ” La Madone aux seins nus “.

2005 Le Prince du rock ’n’ roll et Les Forbans s’associent au travail d’un album en commun qui sera enregistré au cours de l’été pour une sortie prévue en 2006. Janvier : lancement du 1er numéro de “LA MITAINE ROSE, La Gazette Périodique du Cercle Officiel Des Amis de Bruno Jessé Garon’ Fumard”, revue quamestrielle de dix-huit pages en couleurs. 14 mai : 3e repas annuel du Cercle Officiel (présence de la marquise de Nedde). 26 septembre : Jessé Garon’ & Les Forbans se produisent lors d’une soirée exceptionnelle au Théâtre du Gymnase à Paris. Triomphe ! Tout au long de l’année, Bruno jessé garon’ aura donc partagé son temps entre ses travaux scientifiques de recherche en naturopathie, mais aussi en histoire (sur l’arche de Noé et le Déluge), en exégèse médiévale (sur la Bible d’Alcuin d’York), et la réalisation, l’écriture et la composition musicale de son nouvel album en association avec le groupe Les Forbans, le tout ponctué par de nouveaux concerts, tant en province qu’à Paris ! ! ! (Vente des oeuvres “La Nuit les Marécages” & “L’Eclipse”, deux huiles sur toiles au couteau.)

2006 En début d’année, notre artiste – scientifique achève sa thèse doctorale sous le titre de “Scripto-thérapie & CALLIGRAPHIE THERAPEUTIQUE : Essai d’Eléments Théoriques Art-thérapeutiques en Sciences Médicales Agrégées, vers une Nouvelle Approche Empirico – Scientifique de la NATUROPATHIE — recherches, fondements & questions —” Mars : le 20, Bruno Fumard dit Jessé Garon’ est nommé Docteur en Naturopathie avec mention très bien et félicitations du Jury, pour une note de thèse de 97 points sur 100, soit 19,40/20. Le lundi 27, sortie dans les bacs de 25 000 exemplaires du C.D. “D’un Commun Accord”. Un mois de spots publicitaires sont diffusés en chaînes télévisées nationales puis câblées. Presse, radios mais surtout concerts s’enchaînent. Avril : le samedi 22, 4e repas du Cercle Officiel Des Amis de Bruno jessé garon’ FUMARD. Au cours du printemps, le quotidien Libération persiste et signe en désignant Mr. Jessé Garon’ comme l’un des plus grands auteurs-compositeurs-interprètes (de surcroît multi-instrumentiste) de la chanson française de ces trente dernières années (1973-2006), sortant un hors-série accompagné d’un C.D. 12 titres où, parmi et entre autres des Bashung, Higelin ou Gainsbourg, la plage n° 10 n’est autre que le fameux “C’est Lundi” du grand Bruno Jessé Garon’ Fumard. Août : Le dimanche 6 août, Jessé est la grande vedette du 2ème volet du festival international country – rockabilly – rock’n’roll, “Rock Brune Attitude”, spectacle sur plusieurs jours en plein air. A cette occasion et pour la deuxième fois (voir ci-avant, 1985), Jessé est fait citoyen d’honneur de la ville de Roquebrune-sur-Argens (le maire en est alors le sénateur Luc Jousse) dont il reçoit la médaille sur scène, à la fin de son show, des mains de madame le 1er adjoint et sous l’acclamation du public (instants officialisés par les caméras de Paul Scemama). Septembre : le samedi 2, une nouvelle fois, Jessé Garon’ triomphe en vedette à l’Olympia (cette fois accompagné des Forbans), à l’occasion du 2ème Festival produit par J.-C. Marionneau : “Génération Rock’n’roll”.

Pour en savoir plus 
http://www.jesse-garon.com/
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Écrit par: Jean-Claude

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Commentaires d’articles (1)

Les commentaires sont fermés.

  1. Anonyme sur 15/01/2007

    l’album de Jesse Garon et des forbans “d’un commun accord” est fantastique : voix éblouissante de Jesse, super zicos, Bebert assure aussi : que du bon : à avoir !!!

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